“ Le passé est une histoire, le futur un mystère. Le moment présent est un don. C’est pourquoi ce moment est appelé « présent ». En résumé, si vous voulez être heureux, soyez-le ! ” Deepak Chopra
Vous savez ce qui est génial avec la sophrologie ?

C’est que nous ne nous sommes obligés à rien. C’est-à-dire que nous ne sommes en attente d’aucun résultat. C’est la surprise du moment, c’est le cadeau dans la pochette surprise ! Alors bien sûr on peut être déçu du cadeau parfois mais n’empêche y a un cadeau et comme Deepak Chopa le dit si bien c’est le présent.
En plus, on se laisse guider. Rien à faire, rien à dire. Je m’assois, parfois je me lève, J’écoute, je m’écoute, je vis.
Pour ceux qui n’ont jamais fait de sophrologie, je développe : nous avons une intention de départ dans une séance de sophrologie. Prenons un exemple de séance dans laquelle l’intention est de prendre conscience de ses ressources afin de s’apporter de l’apaisement.
Nous laissons venir une image, un paysage, une couleur, une personne, un animal,….qui évoque pour nous cet état d’apaisement et nous nous laissons vivre cet apaisement dans toutes nos sensations corporelles, avec tous nos sens en éveil, etc.
Imaginons maintenant que vous ne voyez rien…ou bien que vous voyez trop de choses, ou bien que vous avez l’impression de ne pas y arriver, et bien quoi ? Vous vous êtes tout de même arrêté un moment. Vous avez fermé les yeux. Vous avez porté votre attention à votre respiration, donc à votre intériorité. Vous avez pris un temps pour…rien. Un rien plein ! plein de vous…car c’est bien cet état de rien qui nous amène à nous, c’est le seul chemin.
Pour une fois que nous pouvons nous laisser aller ! Et ce laisser aller est productif : on se construit un petit paradis intérieur, une résidence secondaire pour pouvoir s’y régénérer à souhait.
Génial non ? Soyez persuadés que votre Moi intérieur vous remercie, se sent…exister. Et que dans ce rien qui vous dérange, il s’est passé beaucoup de choses.
Dans nos cours de sophrologie, notre (merveilleuse) directrice insistait souvent sur cet aspect de notre technique d’accompagnement : on n’attend aucun résultat, on n’est pas là pour « bien faire », pour faire plaisir au sophrologue, ou à notre ego, on ne sera pas noté, jugé, analysé, non on a juste à accueillir avec beaucoup de gratitude envers nous-mêmes ce « rien » pourtant si plein.
Ecouter son coeur
16 janv.
« Ne t’abandonne pas au désespoir, cela t’empêche de converser avec ton cœur. » Paolo Coelho
Bonjour !
J’ai l’impression que nous ne donnons plus la parole à notre cœur…

Nous les filles, nous continuons à dessiner des cœurs quand nous laissons vagabonder notre esprit, enfin du moins il me semble que nous gardons en nous longtemps les vestiges de notre cœur d’artichaut.
Mais nous nous tournons plutôt vers notre esprit pour avoir des réponses à nos questions existentielles, lorsqu’il faut faire des choix,…nous gardons un esprit cartésien, c’est plus rassurant. Alors que notre cœur sait. Il sait avant notre esprit. Il a l’intuition. Mais nous ne lui faisons pas confiance.
Nous préférons tracer une ligne sur une feuille de papier et faire la liste séparée du pour et du contre. Ce qui n’est déjà pas si mal.
Car comment écouter son cœur ? Ses battements, oui nous les soupçonnons… Souvent nous préférons les ignorer car lorsque notre cœur s’emballe, c’est que nos émotions nous submergent. Evidemment lorsque notre cœur est amoureux, cela ne nous dérange pas trop qu’il prenne toute la place, mais même dans des circonstances heureuses, ses emballements ne sont pas très agréables (voix qui tremble, mains moites, jambes en shamallow,…).
La cohérence cardiaque nous donne la clé, la bonne fréquence pour entendre ce que notre cœur a à nous dire.
En mettant notre cœur en cohérence, c’est comme si nous lui donnions la parole ; comme si on collait notre oreille au cœur de notre cœur.
Je vous assure, faites en l’expérience, à Emergence ou ailleurs mais essayez.
Cette technique respiratoire est un outil précieux de gestion de ses émotions justement. Trac ? Angoisse ? Euphorie ? Stress ? Respirez « cohérent » et c’est l’équilibre retrouvé à l’intérieur, le calme pour quelques instants ou quelques heures. Cela suffit pour affronter avec plus d’aplomb ce qui nous cause ce désordre intérieur et c’est déjà extraordinaire.
« La raison peut nous avertir de ce qu’il faut éviter, le cœur seul nous dit ce qu’il faut faire. » Joseph Joubert
Le sommeil
09 janv.
Bonjour à tous !





Cette semaine, je me suis plongée dans le sommeil. Non pas celui qui m’aurait permis d’être en pleine forme, mais dans les études faites sur les troubles de celui-ci.
Dans les consultations de sophrologie, les troubles du sommeil sont un sujet récurrent.
Soit l’insomnie est le but de la demande, soit elle est la conséquence d’une autre problématique mais elle est toujours très mal vécue.
Cela me remémore une étape de l’enfance de mon fils, étape difficile durant laquelle il ne s’endormait que très tardivement. Et je l’entends encore me dire la voix tremblotante : « j’ai peur de ne pas m’endormir ! » et bien évidemment il ne s’endormait pas. Et moi non plus…
Il suffit d’une fois n’est-ce pas ? Autant dans le bon que dans le mauvais. Dans ce cas là, l’expérience d’une insomnie passagère peut très vite entraîner une programmation de notre cerveau qui a tellement peur de revivre ce phénomène, qu’il le remet en route automatiquement.
La crainte que cela se reproduise fait que cela se reproduit. Comme la spasmophilie, les montées d’angoisse, un échec sportif ou professionnel, etc.
Le fait de l’avoir vécu profondément, dans nos sensations corporelles, dans notre esprit, dans nos émotions fait que nous l’avons imprimé. Et si en plus, nous y pensons, nous l’anticipons, alors, je peux ressortir ma phrase fétiche : notre biologie ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire, si on se raconte des histoires elle nous croit !
« J’ai peur de ne pas m’endormir » ; « j’espère que je ne vais pas me réveiller encore plusieurs fois cette nuit » ; « quand je me réveille la nuit, je ne me rendors plus. » ; etc. et il y a de fortes chances pour que ces prophéties de mauvais augure se réalisent.
La sophrologie est une arme redoutable contre les troubles du sommeil. Croyez-moi, j’en ai fait l’expérience maintes fois.
Le seul fait de se donner l’intention de s’endormir ou se rendormir et le relâchement musculaire qu’on installe petit à petit est une étape décisive pour se laisser glisser dans le sommeil.

Peut-être même que nous nous endormirons avant d’arriver à la totalité corporelle ; et si cela n’est pas le cas, nous aurons au moins fait l’expérience d’une petite séance de soi à soi, où le simple fait de se porter attention fait des merveilles.
On va même espérer la panne de sommeil pour s’offrir une petite séance !